Samba Sine alias ‘’Kouthia’’ a été auditionné, avant-hier, par les gendarmes du Conseil constitutionnel. Selon nos sources, après avoir reconnu son erreur, il a demandé la clémence des autorités.
Libéré avant-hier tard dans la nuit, l’humoriste Samba Sine, plus connu sous le nom de ‘’Kouthia’’, n’est pas prêt de retourner au Conseil constitutionnel. Il a appris à ses dépens qu’on ne peut pas rire de tout. En effet, selon nos informations, celui qui se fait passer pour le leader du mouvement Far ak Sénégalais yi s’est présenté aux Almadies, siège du Conseil constitutionnel, mercredi vers 23 h. Il a déclaré aux gendarmes en faction qu’il venait déposer ses fiches de parrainage. Accompagné de deux personnes, il a franchi le portail. Les maitres des lieux lui ont demandé de montrer le récépissé de sa formation politique. Selon nos informations, il a rétorqué que le document se trouve avec son mandataire qu’il n’arrive pas à joindre.
On lui a fait comprendre que c’est impossible de déposer des fiches sans ledit document. Sentant que l’animateur de ‘’Kouthia Show’’ était en train de jouer la comédie, les pandores l’ont interpellé sur la raison véritable de sa présence sur les lieux. Il a été dans l’impossibilité de donner une explication cohérente, encore moins de dire où se trouve son mandataire. Avec ses deux accompagnants, il a été arrêté. Selon nos sources, le trio a fait l’objet d’une audition de plus de deux heures.
Lorsque Kouthia a senti que c’était sérieux et que les carottes risquaient d’être cuites pour lui, il a fait profil bas avant de demander pardon en face des enquêteurs. ‘’Je reconnais avoir commis une erreur. J’ai été trompé par mon mandataire qui se trouve être injoignable en ce moment. Par conséquent, je demande la clémence des autorités’’, aurait déclaré M. Sine. Après deux heures passées entre les mains des gendarmes, il a été libéré avec ses deux accompagnants. Toutefois, nos interlocuteurs ne sont pas avancés sur la suite à donner à cette affaire. Tout juste souligne-t-on que l’humoriste doit rester à la disposition des enquêteurs.
A sa sortie des locaux du Conseil constitutionnel, l’intéressé avait annoncé la tenue d’un point de presse, pour hier. Toutefois, la rencontre avec la presse n’a pas eu lieu.
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