L’étau s’est-il totalement desserré autour du ministre des Affaires étrangères sous le régime de Me WADE ? En tout cas, le président du mouvement panafricain et citoyen «Luy Jot Jotna» (MPCL) est bien de retour au Sénégal.
Cheikh Tidiane GADIO, qui était assigné à residence au pays de l’Oncle Sam, était chez Sidy Lamine NIASS ce dimanche pour présenter ses condoléances à la famille de ce dernier. Une occasion qu’il a saisie pour revenir sur ses relations avec l’illustre disparu. « Sidy Lamine m’aimait profondément. Cela se prouvait sur ses sourires quand il m’apercevait. Il comprenait bien mon admiration en sa personne, le respect, l’estime, etc. même quand j’étais dans le gouvernement de Me WADE. Durant ces moments, il avait souvent des contradictions avec nous, mais il m’épargnait. Il m’avait confié, lors de notre dernière entrevue, qu’il admirait beaucoup son fils, Cheikh NIASS. Il lui avait même demandé de venir me rendre visite à mon siège, afin qu’on puisse discuter sur son avenir. C’est comme s’il voulait me le confier. Quand on m’a informé de son décès, j’ai eu directement une pensée pour Cheikh NIASS», déclare l’ancien chef de la Diplomatie sénégalaise.
Evoquant à peine ses déboires en Amérique, Cheikh Tidiane GADIO qui indique avoir prévu d’organiser un point de presse sur le sujet, déplore la perte de Sidy Lamine NIASS. «Le décès de Sidy Lamine NIASS m’a trouvé aux Etats -Unis, dans une situation très difficile. Heureusement Dieu m’a aidé dans ce combat. Si c’était à moi de décider, j’aillais le trouver sur place. Parce que j’avais prévu de le rendre visite, dès mon retour. Mais Dieu en a décidé autrement. Dieu a testé les Sénégalais, d’abord sur la mort Bruno DIATTA, ensuite sur celle de Sidy Lamine NIASS. Le décès du premier défunt avait surpris tout le monde, tout comme le dernier disparu, Sidy Lamine NIASS qui est tombé comme un tonnerre sur le peuple sénégalais. Tout cela a prouvé l’harmonie religieuse de croyants dans ce pays et le monde entier. Tout le monde a reconnu son patriotisme pour le Sénégal et pour le continent africain. Personne ne pourra le devancer sur ce plan. Il n’est pas facile d’avoir l’unanimité, Sidy l’a eu. Il était unique », témoigne le président du MPCL.
WALFNet