Les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements privés d’enseignement supérieur sont descendus dans la rue, hier, pour réclamer leur droit aux études.
Ils ont débuté la journée d’hier par des affrontements avec les forces de l’ordre qui ont fini par mettre au ralenti toutes les activés sur l’avenue Cheikh Anta Diop et environs. Ces derniers d’exprimer, dans leurs discours, leur volonté ferme de poursuivre leurs études. Et que cette radicalisation émanerait de la sortie du ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, à l’Assemblée nationale, dimanche dernier. Selon eux, il leur a ôté tout espoir d’un règlement immédiat de la dette de l’État vis-à-vis des instituts privés.
Zakaria Niasse, président de l’Amicale des étudiants orientés dans le privé, affirme que ses camarades «n’accepteront aucune négociation et poursuivront leur combat jusqu’à obtention gain de cause». Au moment où ces étudiants semaient le désordre, leurs camarades de l’Ucad qui faisaient face à la presse, hier, de réclamer le respect des engagements pris au lendemain de la mort de Mouhamadou Fallou Sène de l’Ugb. Ils revendiquent aussi la diversification des banques pour le paiement des allocations de bourses, la justice pour leur frère tombé au front, l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études, etc. «Le président de la République avait pris beaucoup d’engagements. Jusqu’à présent, nous ne sommes pas édifiés sur ces questions», déplore Amadou Bamba Sène, président de l’Amicale des étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp). Et déplorer que le gouvernement injecte dans certains secteurs des milliards en laissant en rade l’enseignement supérieur.
Salif KA