Correspondance – En perspective de la prochaine visite du Président Macky Sall à Tambacounda, la
convergence des cadres républicains du département de Koumpentoum a fait face à la presse, ce week-
end, pour se signaler.
Selon ces cadres, «il est vraiment temps que le président de la République se
rappelle de nous. Nous avons travaillé et continuons à travailler sans relâche au côté du président depuis
2012», a laissé attendre Matar Sène coordonnateur des cadres du département de Koumpentoum.
Pendant cette période, rappelle-t-il, c’était presque un péché que d’être militant de l’Alliance pour la
république parce que rien n’était encore évident. Poursuivant il ajoute : «Je rappelle qu’avant la victoire de
2012, nous ne comptions pas 20 militants dans nos réunions à Koumpentoum chez le camarade Oumar Sy
ou souvent chez moi-même. Malheureusement, ce que nous avons constaté, c’est que les militants de la
première heure que sommes, n’avons plus accès aux hauts responsables du parti au niveau local. Depuis
2012, date de l’accession du président Macky Sall à la magistrature suprême, aucun cadre du département
de Koumpentoum n’a bénéficié d’une nomination du président de la République et pourtant les
compétences sont là», se désole Matar Sène. «Nous avons rallié en vélos, motos, charrettes tous les
villages du département en 2012 pour faire gagner le candidat Macky Sall d’alors», affirme le
coordonnateur des cadres de l’Apr dans la localité. «Dans la perspective d’un second mandat, le Président
Sall gagnerait à travailler davantage avec les vielles marmites, ces anciens responsables politiques,
militants de la première heure qui ont rallié à vélos, à charrettes et même à pieds toutes les contrées du
pays pour proposer aux concitoyens le Yonnu Yokkuté», fulmine le cadre républicain.
«Pour ce qui est de l’accueil, la Convergence des cadres républicains que je dirige souhaite la bienvenue
au Président Macky Sall dans notre région orientale et mais nous lui rappelons que le département de
Koumpentoum est toujours dans l’attente de plus de responsabilités car les compétences sont là», conclut
Matar Sène.
Mamadou Lamine TOURE