L’accès à l’administration du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) n’a pas été, hier, facile.
Son fonctionnement a été ajourné par les locataires de l’Ucad qui réclament dare-dare, l’ouverture des services sociaux leur permettant de poursuivre correctement les cours. Ces derniers qui tiennent comme argument de ne pouvoir pas attendre jusqu’à lundi 12 novembre, date indiquée par le Coud pour l’ouverture des campus social et pédagogique, soutiennent que bon nombre d’entre eux viennent de l’intérieur du pays et qu’ils n’ont pas de familles à Dakar. «Nous ne pouvons pas attendre lundi. Les services administratifs du Coud ne vont plus fonctionner tant que le campus social n’est pas ouvert. Il faut que les autorités procèdent à l’ouverture des pavillons et des restaurants tout de suite. Bon nombre étudiants ont regagné le campus universitaire pour le démarrage des sessions de rattrapage, lundi prochain», a exigé hier Ousmane Thierno Baldé, porte-parole du collectif des Amicales d’étudiants de l’Ucad. Selon ce dernier, la plupart des étudiants n’ont pas de familles à Dakar. C’est pourquoi ils se rabattent sur les amicales pour trouver asile. Alors que les chambres attribuées aux délégués ne peuvent pas les accueillir tous.
De son côté, Cheikh Sall, chef service administratif du Coud apaise et informe que les étudiants sont trop pressés. Car un communiqué a été publié pour l’ouverture du campus social et celui pédagogique, lundi prochain. «Ils n’ont qu’à attendre. Toutes les conditions ne sont pas réunies pour ouvrir le campus aujourd’hui. (hier). Il nous faut chercher des matelas, réfectionner les lits, etc.», laisse-t-il entendre. Qui propose une ouverture par étape. «Il y a un dispositif à prendre au préalable. Cela va normalement durer deux jours. Nous sommes d’accords qu’on livre certaines chambres et attendre le lundi pour mettre tout à leur disposition», propose-t-il.
Ciré BA