C’est dans une propriété appartenant au Vatican que des ossements ont été retrouvés. Résultat ? Deux enquêtes vieilles de trente-cinq ans ont été relancées par cette découverte.
C’est dans une propriété de l’Église que des restaurateurs ont effectivement découvert les restes humains d’une personne décédée il y a bien longtemps. En effet, des travaux de restauration étaient en cours dans une annexe de la nonciature apostolique, bâtiment qui sert d’ambassade au Vatican en Italie, que des employés ont fait cette incroyable découverte.
Deux enquêtes vieilles de 35 ans, relancées ?
Bien entendu, les forces de l’ordre ont été très vite mises au courant et des policiers se sont alors rendus sur place. Une enquête a donc été officiellement lancée et celle-ci devrait permettre d’en apprendre un peu plus sur la victime, notamment en ce qui concerne son âge, son sexe ainsi que la date de sa mort. Une expertise ADN sera également conduite et devrait permettre d’en connaître davantage sur l’identité de cette victime. La police elle, espère que ces restes correspondront au profil d’Emanuela Orlandi ou de Mirella Gregori, deux jeunes mineures disparues il y a de ça trente-cinq ans à Rome.
La première, fille d’un officier de la police vaticane aurait été vu pour la toute dernière fois à la sortie de son cours de musique. Selon certaines sources, la jeune fille de 15 ans aurait été enlevée par des ravisseurs qui souhaitaient faire pression sur le Vatican dans le but de recevoir une énorme rançon. D’autres estiment que celle-ci aurait pu servir de monnaie d’échange en vue de la libération de Mehmet Ali Agca, l’homme qui a tenté d’assassiner Jean Paul II en 1981.
La seconde, Mirella Gregori a été enlevée près de quarante jours avant la disparition d’Emanuela Orlandi. Selon les dires de sa mère, l’interphone de la maison aurait sonné et ce serait la jeune fille qui aurait répondu. Assurant qu’il s’agissait d’un camarade de classe, celle-ci serait alors sortie afin de lui dire bonjour, mais, ne serait jamais rentrée.