Le système des Nations unies vient à la rescousse du Plan Sénégal Emergent (PSE), programme phare des tenants du régime.
En prélude à la célébration de la journée des Nations unies, le gouvernement a signé, hier, le plan cadre de coopération entre les Nations unies et le Sénégal. Ce système va mettre à la disposition du Sénégal une enveloppe globale de 327 milliards de francs Cfa sur la période 2019-2023 pour accompagner le Pse. Et 54 % de ce soutien iront à l’Axe 1 du Plan Sénégal Emergent dont 30 % vont être dédiés à l’emploi. En clair, pour la période 2019 à 2023, le système des Nations-unies va accompagner le gouvernement du Sénégal sous forme d’assistance technique et financière cohérente et intégrée comme contribution aux priorités nationales exprimées dans le Plan Sénégal Emergent 2035, décliné en Plan d’actions prioritaires 2019-2023.
Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, qui a procédé à la signature dudit plan, fera savoir qu’après beaucoup de concertations ouvertes, le gouvernement a signé le plan cadre de coopération avec les Nations unies. «Ce soutien du système des Nations unies est en droite ligne avec la vision du président de la République qu’est le Plan Sénégal Emergent», dit M. Bâ. Qui ajoute : «Le principe des Nations unies, c’est de mettre en place un cadre où personne ne sera oubliée. C’est ce qui fait qu’avec les Nations unies on a un dialogue franc, sincère et inclusif».
Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Sénégal, Mme Priya Gajraj dira pour sa part que Ce plan–cadre constitue la référence pour la planification et la mise en œuvre des activités des Nations unies au Sénégal pour les 5 prochaines années, en appui aux Objectifs de développement durable. «Il est aussi parfaitement aligné aux priorités nationales et va contribuer pleinement à relever les défis que le gouvernement du Sénégal s’est fixé à travers le Plan Sénégal Emergent. Il est fondé sur 3 axes stratégiques de coopération : la création d’opportunités pour la croissance économique, inclusive et durable, l’amélioration de l’accès des populations, particulièrement les plus vulnérables, aux services sociaux de base de qualité et à la protection sociale et le renforcement du progrès de la gouvernance inclusive et d’un Etat de droit», dit-elle.
Magib GAYE