« Si vous ne croyez pas que le vote est important, regardez ce qu’ont fait les Républicains depuis deux ans… » Les États-Unis sont lancés dans un sprint de deux semaines. Le 6 novembre, les électeurs sont appelés aux urnes pour des élections cruciales quant à la suite du mandat de Donald Trump, et au cours desquelles les opposants démocrates comptent bien récupérer la position préférentielle.
Pour ce faire, le prédécesseur de Donald Trump à la Maison Blanche, Barack Obama, est même sorti de sa retraite politique afin de peser de tout son poids dans l’opinion. Ce lundi 22 octobre, il donnait par exemple un meeting dans le Nevada, dans l’ouest du pays, où il a soutenu les candidats de son camp qui seront engagés lors du scrutin. Et il n’a pas manqué de taper sur celui qui lui a succédé.
« Je vais vous donner un fait. C’est un fait. Car oui, contrairement à d’autres, j’essaye de m’appuyer sur des faits. Je crois aux faits », a-t-il clamé, sous les applaudissements de la foule. « Je crois à une réalité fondée sur des faits, à une politique fondée sur des faits. Je ne crois pas que l’on peut simplement inventer des trucs. Je crois que l’on devrait dire aux gens ce qui est vrai. »
Une référence très claire au positionnement de Donald Trump, qui qualifie toutes les informations qui lui sont défavorables de « fausses nouvelles », et qui au début de son mandat essayait de mettre en avant des « faits alternatifs », c’est-à-dire une vision de la réalité tordue pour coller à son prisme et à celui de son électorat.
Une fois ce parallèle dressé, Barack Obama s’est donc attaqué au bilan de mi-mandat des Républicains. « Et donc voilà ce qui est vrai: ils ont offert 1.500 milliards de dollars aux plus riches, à des milliardaires et à des entreprises. Moi, quand j’étais président, j’ai essayé de financer l’éducation des plus jeunes, les infrastructures. Et ils me répondaient ‘Non, on ne peut pas faire ça’. »
Et alors que le public huait copieusement les faits reprochés aux Républicains, l’ancien président des États-Unis s’est fendu d’une formule qui sera l’un des maîtres mots des prochains jours dans le camp démocrate: « Ne huez pas, votez! Huer et ne rien faire? Non merci! Huer ne fait pas avancer les choses. Le vote, oui! »
Huffingtonpost