Depuis quelque temps, les relations entre le président du Comité national de gestion (CNG) de lutte, Alioune SARR et les acteurs de cette discipline sont tendues.
Khadim GADIAGA, président des lutteurs en activité et ses amis qui «en ont ras-le- bol» de certains règlements du CNG notamment les ponctions sur leurs reliquats, ne veulent plus d’Alioune SARR. Et les tentatives de retrouvailles entreprises par le ministre des Sports n’ont abouti à rien. Au contraire, les relations sont devenues plus tendues.
Le président des lutteurs en activité Khadim GADIAGA exige le départ du président du CNG et rien d’autre. «Cette concertation est une avancée. C’est ce que refusait Alioune Sarr (président du CNG de lutte). S’il l’avait acceptée au départ, peut-être qu’on n’en serait pas là. Aujourd’hui, il l’a fait par la force. Et si on regarde du point de vue juridique, le CNG est illégal. Un comité de gestion qui fait 24 ans, ça n’existe qu’au Sénégal. Toutes les autres disciplines sont passées à une fédération ou à un comité de normalisation. (…). Ce que nous voulons actuellement, c’est un comité de normalisation, parce que tôt ou tard, on aura une fédération», exige-t-il.
Khadim GADIAGA demande au ministre des Sports de prendre ses responsabilités par rapport aux décisions qu’il devrait prendre au sortir de ces concertations. «Jusqu’à présent, on ne peut pas nous justifier l’argent qu’on prend sur le cachet des lutteurs. Il y a des scandales au niveau du CNG. On ne fonctionne pas dans l’illégalité. On nous demande de changer de profil, et pour cela, il faut faire dégager Alioune SARR et ses 12 membres du CNG. Nous demandons au ministre des Sport de prendre ses responsabilités par rapports aux synthèses de ces concertations, le 31 octobre prochain», persiste-t-il (…).
Ousmane DICKO