CONTRIBUTION
Telle une hystérie généralisée, on assiste à des attaques tous azimuts contre Ousmane Sonko depuis la sortie réussie de son livre-vision «Solutions». C’est un djeufeurou national sans commune mesure dont les Sénégalais et Sénégalaises se seraient bien passés parce que laissés pour compte face à une famine rampante au nord, des grèves pandémiques (Sytjust, And Gueusseum, Siens…), une année scolaire hypothéquée, des milliers d’étudiants menacés d’exclusion, la pénurie en eau et la liste est loin d’être exhaustive.
En effet ce qui, au début, passait pour l’œuvre de partisans de seconde zone et/ou de la dernière heure, trop peu intelligents ou pas assez crédibles pour porter un débat constructif, est devenu une entreprise collective de haute portée afin d’entrer ou de rester dans les bonnes grâces du Grand Manitou. C’est un changement de paradigme total au niveau de la mouvance présidentielle : le leitmotiv au sein de ce groupe de prédateurs n’est plus de faire semblant (tout en s’enrichissant) de travailler à l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais, car toutes leurs combines ont été mises à nu par des gens comme Sonko, Pape Alé Niang, Baba Aïdara, Cheikh Yérim Seck et j’en passe. Désormais, le degré d’allégeance ou plus exactement de larbinisme dans cette mouvance se mesure à l’aune du caractère grotesque et mensonger des attaques portées contre le leader de Pastef.
C’est à qui mieux mieux ou plutôt à qui aboie le plus : de la fofolle et non moins épouse de ce piètre chanteur dont les rastas disputent le crane à la stupidité, en passant par Sa Daga (challenge) et Ahmed Khalifa Niass jusqu’à l’enragé Cissé Lô, sans oublier Cheikh Oumar Hanne, l’expert en condiments et la girouette Aliou Sow. Et comme toute cette bande de rapaces ne suffit pas à altérer l’image et le message de Sonko, les voilà qui réveillent… leurs morts. Et le premier d’entre eux est le défunt (politique) Tanor Dieng (paix à son âme) sorti d’outre-tombe, celui-là même qui conjugue à juste titre son appartenance au Ps au passé après lui avoir planté un couteau dans le dos. Ce Brutus qui a fini de livrer ses frères pieds et poings liés au monstre assoiffé de 2ème mandat. Ce parachuté et éternel loser a toujours été comme un cheveu dans la soupe qu’était le Ps authentique. Jamais, dans l’histoire politique du Sénégal, un homme ayant occupé les fonctions politiques qui ont été les siennes, n’a manqué autant de charisme ni n’a été aussi fade. Et de cette tare, il a en fait une arme contre plus prometteur et plus ambitieux que lui. Djibo Ka, Moustapha Niasse et Khalifa Sall l’ont appris à leurs dépens.
Si la défaite électorale – bérézina électorale est le mot le plus approprié – avait un visage au Sénégal, ce serait bien celui du zombie Tanor Dieng. Aujourd’hui, c’est ce cadavre politique ambulant, la haine (envers une jeunesse incorruptible) en bandoulière, qui pense pouvoir hanter le sommeil d’Ousmane Sonko. C’est peine perdu. Pour rien au monde, nous n’échangerons cette jeunesse avant-gardiste, digne, intègre, travailleuse et patriote contre une horde de vampires fossilisés, larbinisés à souhait et corrompus jusqu’à la moelle épinière (ou du moins ce qu’il en reste). Non jamais !
S’il est plus qu’évident que les «Solutions» d’Ousmane Sonko sont une réponse aux préoccupations des Sénégalais et Sénégalaises, il n’en demeure pas moins qu’elles sont uniquement dirigées vers les vivants et non vers les cadavres ambulants, les fantômes et autres spectres politiques. Alors, quand c’est le zombie Tanor Dieng qui dit qu’il n’a pas besoin des «Solutions», nous sommes forcés de le croire.
Abdou COLY
Pastef Commune de Mbao