Dans le monde, depuis trois ans, la faim continue d’augmenter. Près de 820 millions de personnes souffraient de la faim en 2017.
Un chiffre inquiétant, selon Cheikh Christophe Guèye, chargé de programmes et des affaires à la Fao-Sénégal, qui cite le dernier rapport de l’organisation des Nations Unies sur l’état de la sécurité alimentaire. C’était lors de la 38e Journée mondiale de l’alimentation célébrée au ministère de l’Agriculture à Diamniadio, sous le thème ‘’Agir pour l’avenir, la faim zéro en 2030, c’est possible’’.
Cheikh Christophe Guèye estime que l’édition 2018 permet de rappeler que la faim zéro est encore possible. Mais il tire la sonnette d’alarme face à la récente augmentation des chiffres de la faim et exhorte les pays et les autres parties prenantes à relancer le processus pour l’objectif de développement durable (Odd) n°2 qui préconise ‘’d’éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable’’.
C’est dans ce sens que le docteur Diabo Diène, expert politique et institution à la Fao, a rappelé que la Fao soutient le gouvernement du Sénégal dans des projets allant dans le sens d’éradiquer la malnutrition et la faim. C’est ainsi que l’on peut citer le programme ‘’Un million de citernes dans le Sahel’’, mais aussi ceux visant à développer les cultures tels que le maraîchage pour rendre la faim nulle en 2030.
Moustapha Lo Diatta, le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural en charge de la Mutualisation des organisations paysannes, rappelle que le Sénégal a mis en œuvre un certain nombre de programmes contre la faim et la malnutrition, sans distinction de sexe. Une façon de mettre en œuvre une politique nationale de protection sociale, de viser à multiplier la productivité agricole nationale et, enfin, d’intensifier les logiques de partenariat et de la coopération internationale.
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