Les députés ont élu un nouveau bureau ce vendredi. Un renouvellement à l’issue duquel le leader de la Convergence Démocratique Bokk Guis Guis a été éjecté de son poste de 8e vice-président.
En effet, à la faveur de la loi sur la parité, Fatma DIOP a été élue à la place de l’ancien président de l’Assemblée Nationale.
La composition du bureau
1er vice-président : Moustapha Cissé Lô
2e vice-président : Awa Guèye
3e vice-président : Abdou Mbow
4e Vice-président : Aissatou Sow Diawara
5e Vice-président : Abdoulaye Makhtar Diop
6e vice-président : Ndèye Lucie Cissé
7e vice-président : Alé Lô
8e vice-président : Fatma Diop
La députée Fatma Diop, du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) a été élue 8e vice-président alors que le groupe Liberté et démocratie auquel elle appartient avait proposé Pape Diop pour ce poste.
Auparavant, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, avait lu une lettre de la députée Fatma Diop dans laquelle l’élue postule à un poste de 8e présidente.
M. Niasse a ensuite suspendu la séance pour quelques minutes afin d’enregistrer la candidature de la députée pour que le vote puisse commencer.
Il a toutefois expliqué que le candidat désigné Pape Diop est prioritaire pour ce poste de 8e vice-président.
Finalement, c’est la députée Fatma Diop qui a été elue 8e vice-présidente.
La composition du bureau a respecté la parité.
La séance plénière consacrée à l’ouverture de la session unique de l’Assemblée nationale a été suspendue pour une durée de 30 minutes à la demande des députées de Benno Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle), qui exigent le respect de la parité par le Groupe parlementaire “Liberté et démocratie”.
Ce groupe parlementaire formé autour de l’ancien parti au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), a procédé au renouvellement de son bureau, marqué par l’arrivée de Serigne Cheikh Bara Dolly Mbacké à sa tête, en remplacement de Madické Niang, démissionnaire.
Estimant que sa nouvelle composition ne respecte pas la parité, les femmes de la majorité présidentielle sont montées au créneau.
Elles ont demandé une suspension de séance, ce qu’elles ont obtenu au terme d’un vote, en dépit de l’opposition des députés du PDS.
Avec APS