Alors qu’il est sous les feux des projecteurs pour avoir revendiqué sa victoire à l’élection présidentielle avant la publication des résultats par le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto s’étonne de ce que d’autres candidats n’essuient pas les mêmes critiques pour des positions similaires à la sienne.
Maurice Kamto n’a pas mentionné directement le nom de Cabral Libii pour questionner le fait qu’il soit le seul à subir les tirs groupés de membres du gouvernement après avoir revendiqué, lundi, sa victoire au scrutin présidentiel. Réagissant cependant à la question d’un journaliste de Libération sur la polémique née de son propos tenu après celui de Cabral Libii, il laisse planer un doute sur la possibilité d’affinités entre le candidat du parti Univers et le gouvernement.
« Je note que ce post fait moins de bruit que ma propre déclaration. Je n’ai pas de commentaire à faire à ce stade. Ça prouve peut-être juste que certains candidats seraient bien perçus par le pouvoir. Pour le reste, je me sens dans mon bon droit, n’en déplaise aux pleureuses et aux vierges effarouchées », a tranché Maurice Kamto.
Quelques heures avant le meeting polémique de Maurice Kamto, Cabral Libii a fait un post vidéo sur sa page officielle de campagne où il affirme qu’il est « l’élu du peuple ». Il a, par ailleurs, dit qu’il contesterait les résultats qui devraient être proclamés le 22 octobre à cause des irrégularités observées le jour du vote.
Maurice Kamto critique également les faits similaires chez des hauts cadres du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Il constate qu’aucune flèche n’a été tirée contre eux, pour avoir déclaré le président Paul Biya vainqueur, et soutenu que chez les bantous le pouvoir c’est à vie.
Journal du Cameroun