Le président du Grand Parti, Malick Gackou, ne croit pas au «ndiguel politique».
Il l’a fait savoir hier à Thiès à l’occasion de la visite qu’il rendait aux commerçants du marché central à la tête d’une très forte délégation. Pour le candidat à la candidature de la présidentielle, les Sénégalais sont un peuple mature qui n’a pas besoin, pour le choix de celui à qui ils vont confier la gestion de leur pays, d’un ndiguel venant d’un quelconque directeur de conscience. «Le ndiguel politique, je n’y crois pas du tout car les Sénégalais sont un peuple mûr et savent ce qu’ils veulent. Ce qu’ils veulent, c’est une alternative face à l’incurie du gouvernement de Macky Sall à satisfaire aux désidératas de leurs préoccupations au quotidien. Mais aussi une croissance inclusive qui assure le développement durable des populations, une agriculture moderne qui se développe entre autre commerce florissante qui permet une compétitivité saine à même de satisfaire la demande des populations». Avant de renchérir : «Ce que les Sénégalais veulent, ce ne sont pas des directives de qui que ce soit mais plutôt une attention toute particulière à leurs conditions de vie. Toutes ambitions que, fait-il savoir, le régime actuel ne peut réaliser quand on sait que le Plan Sénégal Emergent a fini de vendre l’économie de ce pays aux étrangers».
S’agissant des craintes soulevées par le forum civil relativement à la révision du code minier, Malick Gakou ne se fait d’illusion. Pour lui, le Forum civil a toutes les raisons de craindre que les débats à ce sujet ne soient ni participatifs ni inclusifs. «Tout le monde sait qu’il ne peut pas y avoir un débat clair et inclusif dans cette révision avec un gouvernement qui est partisan de l’obscurantisme». Surtout qu’aujourd’hui, poursuit-il, «tous peuvent convenir que le pétrole et le gaz peuvent ne rien servir au peuple sénégalais. Aussi est-il à espérer que par la grâce divine et la volonté populaire, il soit possible de créer le paradigme du changement».
Sidy DIENG