Ceux qui comptent sur la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour une efficiente supervision de la prochaine présidentielle vont devoir déchanter.
Les nombreux cas patents d’achat de conscience, signalés notamment par des responsables de la mouvance présidentielle, Doudou NDIR affirme ne pas en être informé. Pis, le patron de la CENA estime, dans les colonnes du Journal Le Soleil, qu’il s’agit « de simples imputations ou allégations ».
« Des accusations sans la moindre preuve, de simples imputations ou allégations n’ont jamais traduit la matérialité d’un fait, d’autant qu’en la matière, il s’agit d’une infraction pénale », soutient le président de l’organe chargé d’organiser et de superviser les élections au Sénégal. Et, même si elle était informée des actes du maire de Touba, filmé en train de promettre de l’argent à des chefs de village, pour Doudou NDIR, la CENA ne peut s’autosaisir. « Tant qu’il n’est pas porté à sa connaissance une violation de la loi, la CENA ne peut pas agir », indique-t-il. Avant d’ajouter « cela dit, les vrais actes de corruption ou d’achat de conscience sont non seulement à condamner avec fermeté, de quelque bord qu’ils viennent, mais aussi à dénoncer à la justice ».
WALFNet