Champions d’Afrique en titre, les «Lions» du Sénégal de Karaté vont remettre en jeu leur couronne à Kigali. Dans la capitale du Rwanda, ils auront un double défi à relever du 26 août au 3 septembre : défendre leur titre et se qualifier pour les Jeux olympiques (Jo) de Tokyo 2020.
Les «Lions» du Karaté ont un double défi à relever à la 17e édition des Championnats d’Afrique qui vont se dérouler à Kigali, Rwanda, du 26 août au 3 septembre : défendre leur titre de champions d’Afrique remporté en 2016, au Cameroun et avoir des qualifiés pour les Jeux olympiques (Jo) de Tokyo 2020. Un challenge qui ne sera certes pas facile pour les «Lions» du Karaté, mais ils comptent répondre aux attentes. Ainsi, après plusieurs mois de préparation sous la conduite des entraîneurs nationaux, ils vont quitter Dakar ce dimanche pour rejoindre le pays organisateur (Rwanda).
La délégation sénégalaise sera composée de 19 combattants qui vont défendre les couleurs de la nation aussi bien en kumité qu’en kata. Le challenge est énorme, puisqu’il s’agit de reconquérir le trophée continental. Et cette année encore, ce challenge sera plus relevé à Kigali, parce que des nations qui avaient manqué, Yaoundé 2016, seront cette fois du rendez-vous de la capitale rwandaise. Le Sénégal aura ainsi fort à faire devant des pays comme l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et surtout le Cameroun qu’il avait battu en finale, à Yaoundé. Ce dernier engagera cette compétition pour prendre sa revanche. Les Camerounais auront toutefois affaire à des «Lions» engagés et déterminés à relever le défi.
En effet, la Fédération sénégalaise de Karaté (Fsk), a pris toutes les dispositions pour mettre l’équipe dans des conditions optimales de performances. Elle a notamment renforcé le groupe par des expatriés pour multiplier les chances du Sénégal. Il s’agit, entre autres, d’Abdou Lahat Cissé dans la catégorie des -84 kg, Maguette Seck, en dames, dans la catégorie des -61 kg. Des renforts de taille dans la gestion de ces genres de compétition, où l’expérience n’est jamais de trop. En plus, cette année, les juniors, même s’ils sont deux, seront de la partie. Il s’agit de Badara Cambe et Mouhamed Bachir Cissé qui feront le déplacement pour être dans le «bain», afin de mieux préparer les Jeux olympiques (Jo) de Paris 2024. Pétris de talents, ces deux juniors pourraient même faire sensation à Kigali.
Deuxième vice-président de la Fsk, Yatma Lô affiche son optimisme même s’il reste conscient que ça ne sera pas du tout facile pour eux, à Kigali. «Nous avons des chances de revenir avec des médailles. Des combattants comme Saliou Diouf, champion d’Afrique 2014, à Dakar, Abdou Lahat Cissé, plusieurs fois médaillés de bronze aux Championnats de France, Magatte Seck, une fois championne au tournoi de France, et Mame Fatou Thiaw médaillée d’or des derniers Jeux africains de Brazzaville…, peuvent tous nous valoir des médailles d’or», assure-t-il.
Ndéné BITEYE