La Cheikh Hadjibou SOUMARE n’est pas traqué. C’est la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF ) du ministère des Finances qui le dit. Et, si ladite Cellule a jugé opportun de se fendre d’un communiqué, c’est qu’il a été fait état, ce mardi, d’une enquête, déclenchée par la CENTIF, visant l’ancien Premier ministre.
« Dans son édition n° 4453 du 31 juillet 2018, le journal « L’OBSERVATEUR » a titré, à la Une : « La CENTIF activée pour une enquête sur les biens de l’ex-Premier Ministre ». Dans un article à la page 3 signé par Mamadou SECK et intitulé « Cheikh Hadjibou SOUMARE dans le collimateur de la CENTIF », le journal affirme que « l’Etat a activé la CENTIF pour fouiller dans le portefeuille de l’ancien Président de la Commission de l’UEMOA», commence par indiquer le document.
Le décor ainsi campé, la cellule du ministère des Finances assène : « La CENTIF porte à l’attention de qui de droit qu’elle n’a reçu ni de déclarations d’opérations suspectes, ni été saisie pour mener des investigations au sujet de Monsieur Cheikh Hadjibou SOUMARE. Par conséquent, l’information donnée par le journal est dénuée de tout fondement.
Le journal du GFM a soutenu, dans sa livraison de ce mardi, que « l’organe de contrôle a remis au goût du jour l’affaire de la liquidation de l’ex-banque Bank of Credit and Commerce International (BCCI) dont l’ancien Premier ministre était le directeur. À l’époque, informe la même source, Hadjibou SOUMARE avait indemnisé tous les Sénégalais de la banque, pour 8 milliards de francs CFA, mais refusé de transférer les fonds à la demande des administrateurs.
WALFNet