En dépit de l’absence du principal accusé et de ses avocats, le procès en appel de Khalifa SALL s’est poursuivi.
Ce vendredi, le juge Demba KANDJI a tendu son oreille aux plaidoiries des avocats de l’Etat qui ne se sont pas fait prier pour tailler le maire de Dakar.
Prenant la parole, l’Agent judiciaire de l’Etat, dont la participation au procès est décriée par la défense et a été rejetée par le juge Malick Lamotte en première instance, d’indiquer pourquoi l’Etat du Sénégal doit être partie prenante au procès. Selon Antoine DIOME, qui invoque l’article 2 du Code de procédure pénale, l’Etat a subi un préjudice. Il en veut pour preuve, l’exercice budgétaire 2012 -2013 qui a vu, selon lui, le Trésor public allouer un montant de dix milliards à la ville de Dakar. Un montant qui, indique-t-il, n’est toujours pas intégralement remboursé.
Autant d’arguments qui amènent Antoine DIOME à demander au juge KANDJI d’infirmer le verdict en première instance du tribunal correctionnel de Dakar qui avait rejeté la constitution de partie civile de l’Etat du Sénégal et à déclarer les prévenus coupables. En outre, l’Agent judiciaire de l’Etat « exige le remboursement des 1 milliard 830 millions » et le paiement de 5 milliards à l’Etat pour les préjudices subis.
WALFNet