Au moins 13 personnes sont mortes au Niger dans des inondations dues à de fortes pluies, ont annoncé jeudi les Nations unies.
“A la date du 18 juillet”, les intempéries ont fait “treize pertes en vie humaines” et “treize blessés”, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey publiées dans son bulletin.
Près de 17.000 personnes sont sinistrés. Les eaux ont également détruit près de 400 hectares de cultures, et plus de 24.000 têtes de bétail ont été décimées, déplore l’agence onusienne.
Les régions les plus touchées sont Maradi (centre-sud), Agadez au cœur du désert, et Diffa dans le sud-est, souligne-t-elle.
Mi-juin l’ONU avait prévenu que le Niger, un pays pauvre et désertique, risquait d’être confronté en 2018 à des inondations qui pourraient affecter plus de 170.000 personnes. Mais, Niamey, la capitale, et Dosso dans le sud-ouest où l’ONU redoutait le pire sont pour le moment épargnées.
La saison des pluies bat actuellement son plein au Niger. En dépit de sa courte durée – au plus trois mois – et de la faiblesse des précipitations, ce pays fait face depuis quelques années à des inondations récurrentes, y compris dans les zones très désertiques du nord. Un paradoxe dans cet état très sec où les mauvaises récoltes sont habituellement dues à la sécheresse.
Cette année, les autorités ont annoncé l’achèvement de la construction de plusieurs digues, afin de mettre des milliers d’habitants de la capitale à l’abri d’inondations mortelles, provoquées par les crues du fleuve Niger.
Voaafrique avec AFP