Le procureur général dont la prise de parole était très attendue, ce mercredi, à la reprise du procès en appel du maire de Dakar n’a pas déçu. Seulement, Lansana DIABY qui s’est longuement épanché sur son « libérer, ne libérer pas », a encore fait dans le clair-obscur.
Selon l’avocat général, on a fait dire au procureur ce qu’il n’a jamais dit. Alors que quand lui il parle, il ne s’adresse pas à la rue, ni aux charlatans encore moins aux journalistes. « Je parle de droit et je ne m’adresse pas à la rue. Je m’adresse aux professionnels. C’est également grave quand un avocat reprend de façon fallacieuse les propos qui me sont prêtés », dénonce Lansana DIABY.
A l’en croire, « les avocats de bonne foi qui étaient dans la salle savent qu’il n’a jamais demandé la libération de Khalifa SALL ». Haussant le ton et s’adressant au juge, il poursuit : « j’exige que mes réquisitions qui sont dans le plumitif figurent dans votre jugement. J’ai dit et je le répète, l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO a condamné l’État du Sénégal qui doit respecter ladite condamnation. C’est malheureux de dire que j’ai retourné ma veste ».
Comment l’Etat peut respecter la condamnation prononcée par la Cour de justice de la CEDEAO en son encontre sans procéder à la libération de Khalifa SALL ? Ou le procureur général entend par respecter l’arrêt verser 35 millions à Khalifa SALL et poursuivre, comme si de rien il n’était, le procès ?
WALFNet