Le rejet de l’inscription du candidat du parti démocratique sénégalais (PDS) devrait surprendre tout le monde sauf les libéraux.
C’est l’avis d’Ibrahima SENE. « Ils sont conscients que Karim, condamné et non amnistié, possédant une double nationalité et non inscrit sur le fichier électoral, ne peut en aucun cas être légalement candidat à la Présidentielle de 2019 », déclare le responsable du PIT, dans un entretien avec Vox pop. Selon lui, c’est le PDS qui depuis l’inculpation et la détention de Karim, accuse le régime de manœuvrer dans le dessein d’éliminer son candidat. « Mais Karim, qui, lui-même n’est pas dupe, ne s’est même pas inscrit sur les listes électorales, malgré un simulacre à cet effet qu’il a organisé à grand renfort de publicité », observe l’allié de Macky SALL.
S’agissant de la riposte attendue des libéraux, Ibrahima SENE trouve qu’elle est compréhensible. « Le PDS le sait aussi bien, mais ne veut pas laisser le pouvoir tenir des élections auxquelles il s’est lui-même exclu par des manœuvres autour du fils du Président WADE, pour qui, il n’ y a personne dans son Parti, outre que son fils Karim WADE, qui soit digne d’être le candidat de son Parti pour 2019. La stratégie du PDS, c’est de maintenir artificiellement une tension politique en refusant toute concertation avec le pouvoir, dans l’espoir de créer les conditions de non tenue de la Présidentielle à date échue, ou du moins, créer un cahot lors des élections qui enlève tout crédit aux résultats proclamés », analyse le PCA de la Société des mines de fer du Sénégal oriental (MIFERSO).
WALFNet