Pour venir à bout des Nippons demain, dimanche, à Ekaterinbourg, des techniciens sénégalais donnent la solution au Sélectionneur des «Lions».
Selon Amsatou FALL, Cheikh Sidy BA et Joseph KOTO, il faudra fermer les intervalles, faire un pressing haut et procéder par des attaques rapides pour surprendre les Japonais.
(Kalouga, envoyé spécial). Le match Sénégal-Japon de ce dimanche se présente comme une finale du groupe H de cette Coupe du monde 2018. Vainqueurs de leurs premières sorties, respectivement contre la Pologne et la Colombie par le même score de 2-1, ces deux équipes jouent, ce week-end, leur match de qualification en huitièmes de finale, à Ekaterinbourg. En effet, le vainqueur de cette partie s’ouvrira déjà les portes de la qualification au second tour et cela bien avant la fin des matches de la phase de poules.
Pour faciliter la tâche au Sélectionneur Aliou CISSE, des techniciens sénégalais, Cheikh Sidy BA, Amsatou FALL et Joseph KOTO, qui séjournent à Moscou pour les besoins de cette Coupe du monde, lui suggèrent, en chœur, d’exercer un pressing haut sur l’adversaire. «Le Japon est une équipe qui dispose de joueurs très vifs et techniques. Avec ces qualités athlétiques, ils sont très rapides en contre», prévient l’ancien défenseur central, Cheikh Sidy BA.
Joseph Koto déborde sur le même côté. «Les Japonais pratiquent un système de jeu basé sur la vivacité. Ils sont très techniques et physiques», a relevé le sélectionneur des U-23 du Sénégal. «Pour les faire déjouer de ce système, il faut exercer un pressing haut pour les cantonner au deuxième tiers. N’étant pas forts physiquement, ils auront ainsi du mal à s’approcher de notre zone défensive», préconise Joseph KOTO, qui a joué dans cette équipe nationale du Sénégal dans les années 80.
A la suite de Cheikh Sidy BA et Joseph KOTO, Amsatou FALL, ancien Directeur technique national (DTN) récupère le ballon pour le mettre au fond des filets japonais. «Pour avoir bien supervisé cette équipe japonaise, il faudra fermer les intervalles afin de couper les transmissions du ballon. Il nous faudra exercer un pressing haut. Le bloc doit ainsi se placer au deuxième tiers. Parce que, physiquement, les Japonais ne peuvent pas rivaliser avec nos joueurs», a estimé l’actuel Directeur exécutif de la Ligue sénégalaise de football professionnel.
Nicolas SONKO