Pour la bonne tenue des examens du baccalauréat, l’Etat doit remettre aux enseignants les convocations et les avances d’indemnités aux examens.
C’est l’appel formulé par le Cadre unitaire des syndicats d’enseignants du moyen et du secondaire (Cusems), un syndicat membre du G6. Selon son responsable départemental de Guédiawaye, Meissa Ndong, «l’Etat est habitué à faire des promesses non tenues. Pour preuve, les autorités avaient pris l’engagement de mettre sur pied les Conventions administratives paritaires (Cap), mais il n’a rien respecté. Nous ne voulons pas que le syndrome de l’année dernière se répète pour le Bac où les enseignants attendent souvent jusqu’à la veille du Bac pour recevoir leurs avances d’indemnités aux examens». Car, a-t-il tenu à faire savoir, «l’Etat avait pris la ferme résolution de remettre les convocations du Bac et les indemnités aux enseignants au moins une semaine avant». Sur les raisons de son plaidoyer, M. Ndong explique : «Imaginez-vous qu’un enseignant officiant à Guédiawaye reçoit son avance d’indemnité de surveillance pour les examens du Bac la veille. S’il doit par exemple se rendre à Ziguinchor, ça pose problème car il ne pourra pas participer aux réunions préparatoires pour les sujets et la correction. Je demande donc aux autorités étatiques de prendre toutes les dispositions pratiques pour remettre les convocations et les avances d’indemnités au moins une semaine avant les examens».
Théodore SEMEDO