Que les candidats à l’examen du Baccalauréat se le tiennent pour dit. L’utilisation de téléphone portable dans les centres et en classe d’examen est formellement interdite aux candidats.
Les autorités académiques seront intransigeantes sur cette question et veilleront à l’applicabilité stricte de cette décision. L’assurance émane de l’Inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye. Ses membres l’ont fait savoir en marge d’un Comité départemental de développement (Cdd) consacré à l’organisation des examens tenu en présence des autorités préfectorales de Pikine et de Guédiawaye. «La nouveauté de cette année édictée par l’Office du Bac, c’est l’interdiction de l’utilisation de téléphone portable aussi bien pour les candidats que pour les surveillants dans les salles de classe. Nous veillerons à ce que cette décision soit respectée. Ça sera pour nous une manière de sécuriser l’examen. Car il a été constaté que parfois, les surveillants après avoir remis les épreuves se consacrent beaucoup plus à leur portable», a fait savoir Seyni Wade, l’Inspecteur de l’Ia de Pikine-Guédiawaye. Cette rencontre a également servi de tribune aux autorités académiques pour faire le point sur les maux qui gangrènent le système éducatif. Elles citent les effectifs pléthoriques dans les salles de classe, l’insuffisance des infrastructures, la modestie des moyens des parents d’élèves ainsi que l’accès difficile aux moyens de transport pour certains écoliers. S’y ajoutent les grèves cycliques des professeurs et la baisse du taux de réussite pour le Brevet de fins d’études moyennes (Bfem). Autant de maux qui, selon les autorités académiques de la banlieue, nécessitent une réflexion collective pour relever le défi.
Théodore SEMEDO