Ça y est, toutes les sélections ont disputé leur premier match en Russie.
L’occasion de vous proposer une équipe type de cette première journée de la phase de poules.
La première journée des phases de poule s’est achevée ce mardi à 19 heures avec la défaite de la Pologne face au Sénégal (1-2). Il est donc l’heure de faire un premier bilan des joueurs qui ont brillé, avec ce onze type.
Halldorsson (Islande) : ce n’est pas tous les jours que l’on arrête un penalty de Lionel Messi en Coupe du Monde. Le gardien de 34 ans qui évolue aux Randers au Danemark a écoeuré La Pulga en repoussant parfaitement sa frappe, permettant à sa sélection d’arracher le match nul. Auteur de 6 arrêts et désigné homme du match, il a déjà mis les siens sur la route d’une qualification possible.
Kolarov (Serbie) : à 32 ans, le capitaine de la Serbie est encore et toujours indispensable à sa sélection. Sa hargne et sa sûreté technique en font un élément incontournable et il touche un nombre considérable de ballons. Face au Costa Rica, il a ajouté à cela sa touche personnelle, à savoir sa précision sur coup-franc. C’est lui qui a inscrit le seul but de la rencontre d’un enroulé du gauche impeccable.
Godin (Uruguay) : deuxième du match du Mondial, Egypte-Uruguay ressemblait fort à une purge tant les Uruguayens peinaient à mettre du rythme dans leur jeu. C’est alors que Godin a décidé de réveiller tout son monde, avec des montées rageuses et contagieuses. Un état d’esprit irréprochable et bien sûr, une défense toujours aussi rugueuse. C’est son compère Gimenez qui a délivré les siens, mais c’est bien Godin qui a insufflé la révolte.
Granqvist (Suède) : avec Godin, il composerait une défense assez lourde, mais sacrément costaude ! Le Suédois était au four et au moulin contre la Corée du Sud. Plusieurs interventions décisives en défense, mais aussi un réel apport offensif en plusieurs occasions, où on l’a retrouvé en pointe. C’est lui qui a donné la victoire à son équipe en inscrivant un penalty.
Salcedo (Mexique) : le latéral droit mexicain ne s’est pas arrêté une seconde durant ce match totalement fou. Une dépense d’énergie impressionnante, mais surtout un calme olympien dans les situations chaudes. Il a éteint Draxler et parfaitement bouché son couloir. Une prestation énorme.
Golovin (Russie) : certes, il a débuté sur un couloir, mais la réorganisation russe l’a conduit à se recentrer, sur un poste qu’il connaît mieux. Surtout, il a délivré deux passes décisives et inscrit le dernier but, d’un coup-franc magistral, face à l’Arabie Saoudite. Le meilleur élément russe avec Cheryshev.
Guardado (Mexique) : si le Mexique a pu créer la sensation en battant le champion du monde en titre allemand, c’est grâce à une abnégation de tous les instants de son milieu de terrain, d’ailleurs désigné homme du match sur FM. Harcèlement constant, transmission sans fioritures, l’ancien joueur de Valence et du PSV (actuellement au Betis Séville) n’a rien lâché !
Cheryshev (Russie) : c’est à lui qu’on doit nos premiers émois du Mondial, grâce à ses deux buts aussi beaux l’un que l’autre. Sur le premier, il se lève le cuir pour éviter les tacles saoudiens puis allume le gardien premier poteau. Sur le second, c’est une merveille d’extérieur du gauche qu’il envoie dans la lucarne qui a fait se lever le public et les téléspectateurs. Remplaçant au coup d’envoi, il a peut-être gagné sa place de titulaire pour la suite du tournoi.
Cristiano Ronaldo (Portugal) : que dire qui n’a pas déjà été dit sur sa performance face à l’Espagne. Meilleur match de la Coupe du Monde jusqu’à présent, ce 3-3 de folie a été pour lui une nouvelle occasion de montrer son talent et sa motivation, avec un triplé retentissant. Mention spéciale bien sûr pour le troisième but, magnifique coup-franc qui a scotché De Gea pour aller obtenir le point du match nul.
Diego Costa (Espagne) : et si CR7 a dû s’employer, c’est parce qu’en face, Diego Costa a livré lui aussi un match plein. Son numéro sur le premier but espagnol a marqué les esprits, même si certains n’oublient pas la faute initiale, non sifflée, sur Pepe. Mais derrière, c’était festival au coeur de la défense et frappe limpide. Son doublé a remis l’Espagne sur les bons rails.
Harry Kane (Angleterre) : il était déjà une star en Angleterre, il est désormais un héros de la nation avec son doublé salvateur face à la Tunisie. Pendant que Lingard vendangeait à foison, lui a su saisir la moindre opportunité pour marquer, à chaque fois en traînant au bon endroit. Son but dans le temps additionnel a libéré tout un peuple. Et a évité à l’Angleterre de se retrouver en mauvaise posture dans son groupe.