La Fédération des établissements privés d’enseignement supérieur (FEPES) a décliné un nouveau plan d’action. Face à la presse, hier, les responsables de ce regroupement indiquent vouloir ainsi obliger l’Etat du Sénégal à leur payer.
« Si l’on s’en réfère à notre situation, l’Etat paie en tout et pour tout 400 000 Fcfa par étudiants et par an. Or l’étudiant pris en charge par ses parents, paie 800 000 et 1 200 000 Fcfa. Ce qui fait le double ou le tiers de ce qui paie l’Etat qui, malheureusement, ne respecte pas ses engagements en ce qui concerne les modalités de règlement. Il reste nous devoir au moins 14 500 000 000 Fcfa en prenant en compte de l’année académique 2017-2018 », a déclaré Abass FALL, président de la FEPES. Selon lui, « l’enseignement supérieur est aujourd’hui à la croisée des chemins. Tant dans le public que dans le privé, les difficultés s’amoncellent et constituent des tas de d’urgences. Ce qui, ajoute-t-il, a conduit aux malheureux évènements enregistrés à l’Université de Saint-Louis et qui ont entrainé le décès de Mouhamed Fallou SENE ».
Et le président de la FEPES d’annoncer le durcissement du combat. « Nous allons procéder à la rétention des notes, renvoyer les étudiants orientés par l’Etat pendant les examens. Et sous peu, ils seront renvoyés des écoles », a averti Abass FALL. Qui précise que les étudiants dont les enseignements avaient été suspendus ont été repris. Ce, soutient-il, pour témoigner de leur bonne foi. Toutefois, indique M. FALL, « sans une diligence dans la résolution de cette situation, et une volonté de l’Etat, les choses risquent d’empirer ».
WALFNet