A l’instar de tous les étudiants des universités publiques, les pensionnaires de la Faculté des sciences et technologie de l’éducation et de la formation (FASTEF) de l’UCAD ont compati à la mort de leur camarade Mohamed Fallou Sène, tué par balle dans des manifestations de réclamation de bourses, à l’université de Saint-Louis.
En marge d’un point de presse tenu, hier, dans l’enceinte de leur établissement, ces derniers ont manifesté leur désolation face à cet état de fait. «Nous exprimons notre désarroi le plus total, notre courroux le plus absolu et notre inquiétude. Parce qu’en vérité, nous pensons qu’un pays qui aspire à l’émergence ne doit pas tuer ses étudiants. Nous sommes en train de traverser les moments les plus sombres, les plus douloureux de notre existence communautaire. Un étudiant qui réclame son due en y laissant sa vie, c’est le comble de l’aberration. Nous voulons marquer l’événement à l’instar de toutes les autres facultés des universités publiques, pour nous incliner devant la mémoire de Mohamed Fallou Sène qui a payé la caution de bourse par sa vie», clame Mbacké Thioune, président de l’Amicale des stagiaires et étudiants de la Faculté des sciences et technologie de l’éducation et de la formation. Qui soutient qu’ils n’ont pas le droit d’être à l’aise et de sourire tandis qu’il y’ a un des leurs qui a donné son âme pour réclamer une bourse.
Salif KA