De son côté, la société de gestion de l’autoroute, Eiffage, assure que l’autoroute à péage sera entièrement éclairée même si cela n’est pas une obligation.
Selon le directeur opérationnel de l’ouvrage, Didier Payerne, c’est toujours triste de voir des gens mourir sur la route. «L’éclairage n’est pas une obligation. Mais, puisque des éléments extérieurs à savoir la divagation des animaux et agressions sont en train de mettre en danger la vie des automobilistes, des discussions sont en cours pour éclairer la partie de l’autoroute à péage qui ne l’est pas encore», a-t-il souligné. Tout en précisant que c’est un problème qui sera réglé à plus ou moins brève échéance. Cependant, a-t-il relevé, il faut préciser que la partie urbaine est éclairée jusqu’à Thiaroye. Car, ajoute-t-il, elle est très fréquentée et il y a une forte densité de population.
Abdoulaye Daouda Diallo avait même annoncé la mise en place d’une nouvelle société de l’Etat pour une meilleure gestion des autoroutes. «Ce que nous souhaitons faire, à partir de là, c’est de travailler à avoir d’abord, un financement exclusif des autoroutes à partir du privé. On l’a rappelé, les autoroutes coûtent extrêmement cher. Et, nous pensons que les privés pourraient s’intéresser à cela», avait expliqué le ministre de tutelle. D’ailleurs, ce dernier avait reconnu que les tarifs appliqués sur l’actuelle autoroute sont très chers. Pour rassurer davantage les députés, l’ancien ministre de l’Intérieur avait annoncé qu’une étude a été commanditée en perspective de l’ouverture de l’autoroute Ila Touba. L’objectif de cette enquête est de voir dans quelle mesure les tarifs appliqués pourraient être accessibles à tout le monde.
Adama COULIBALY
