Pour éviter les mouvements de contestation qui secouent périodiquement le secteur de l’éducation et de la santé, Me Massokhna veut que le droit de grève soit prohibé dans ces professions.
Les mouvements de protestation que connaissent le système éducatif et celui sanitaire n’enchante pas Me Massokhna Kane. L’avocat a estimé qu’il faut aller vers l’interdiction de la grève dans le secteur de l’éducation, eu égard à l’obligation de respecter un calendrier de scolarité des élèves bien précis, surtout quand il s’agit de ceux qui sont concernés par les examens de fin d’année. Quid du secteur de la santé, il est allée jusqu’à évoquer l’option d’introduite une loi interdisant la grève dans les écoles et les établissements de santé. «Il faut qu’on fasse de sorte que les enseignants et les personnels de santé n’aillent plus en grève. C’est-à-dire qu’on en fasse une exception au droit de grève, à l’instar des magistrats, des policiers, des gendarmes», suggère-t-il. Non sans préciser que ces deux corps soient dotés d’un statut spécial pour ne plus aller en grève. «Mais, il peut y avoir d’autres formes de revendication. Ce n’est pas contre la démocratie, ce n’est pas contre les travailleurs. C’est un choix de carrière, c’est un sacerdoce qu’on a choisi », martèle-t-il. Lors de la grève des enseignants, le Président de Sos consommateurs avait menacé de traduire en justice les enseignants. « Quelle que soit la légitimité de leurs revendications, ces grèves illégales doivent être sanctionnées. Il faut que l’État fasse preuve d’autorité. L’État est trop faible devant ces grèves-là. Quelqu’un qui décide de ne pas travailler, il ne faut pas le payer. Si l’État décide de payer des grévistes qui n’ont pas travaillé, nous avons décidé de poursuivre l’État du Sénégal’’, se confiait-il à Rewmi Fm.
Rewmi