Le procès d’imam Aliou Badara NDAO bat son plein au Tribunal de Dakar. Un jeudi particulier en ce sens que celui qui est présenté comme le cerveau de l’affaire est appelé devant la barre. Et le juge KANE n’a pas hésité à le “bombarder” de questions sur ces idées et sur ses relations avec les autres accusés. A la question de savoir ce qu’il pense du Djihad, Imam NDAO ne s’est pas fait prier
” Je n’ai pas une autre conception du djihad à part celle j’ai appris dans le Coran. Djihad c’est faire des efforts dans la religion. Comment ? En renforçant ses connaissances islamiques, en travaillant durement pour le bien de sa famille, en donnant l’aumône aux pauvres. Le djihad par la force est l’apanage de l’Etat », repond-il.
S’agissant des objets trouvés à son domicile, imam NDAO a expliqué pourquoi il les avait.
Le juge : Est-ce que vous aviez des armes?
Imam Ndao : « J’avais un pistolet artisanal. Je l’ai acquis parce que je suis agriculture. J’ai un cheptel à sauvegarder. J’avais décidé de chercher une autorisation de port d’armes. Cette arme c’est pour ma sécurité. Je savais que je ne devais pas détenir une arme sans autorisation. Les munitions qui ont été trouvées sur place sont celles de l’arme.
Le juge : Est-ce qu’ils n’ont pas trouvé une autre arme ?
Imam NDAO : L’autre pistolet ne marchait pas.
Le juge : Il y a également des seringues qui ont été trouvées dans votre chambre. Quelle était la destination de ces seringues?
Imam: C’était pour vacciner mes poussins.
WALFNet