C’est officiel. La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) s’est muée en Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/ «Dooley Askan Wi».
Ce nouveau parti a été lancé, avant-hier, à Dakar. C’était en présence de plusieurs personnalités politiques, dont Idrissa Seck, leader de «Rewmi» et Aliou Sow. Babacar Diop, chef de file des FDS, a saisi cette occasion pour asséner ses vérités. «Le moment est venu de travailler, non pas pour élire un homme ou une femme à la tête du pays, mais pour soutenir un projet, un programme, une révolution politique et sociale. Nous devons aller au-delà des alternances. Nous voulons une alternative démocratique, radicale, pour transformer le pays», a-t-il indiqué.
- Diop d’ajouter : «Nous voulons renouer avec le peuple, travailler avec le peuple, pour la construction d’une nouvelle majorité sociale avec tous ceux qui sont exclus du système en place. Désormais, nous travaillerons avec les forces nouvelles, les jeunes et les femmes, pour construire une nouvelle volonté populaire de changement. Le temps de la révolution, c’est le temps des changements profonds, de la mutation profonde de notre pays, pour le progrès économique et social».
A l’en croire, ils veulent «la transparence dans la gestion de l’Etat, la transparence dans la gestion du pétrole et du gaz, une école et une université publique gratuite, compétitive, l’Etat de droit pour le respect des libertés, la souveraineté nationale, la protection de l’écosystème, des élections libres et transparentes, la libération de tous les prisonniers politiques, le retour au pays de tous les exilés politiques».
Babacar Diop a tenu à souligner que la nouvelle formation qu’il pilote est «un mouvement de gauche, un mouvement progressiste, patriotique, national et populaire».
«Je n’exclus rien en politique, mais moi, ce que je disais lorsque j’étais au Parti socialiste, c’est que je ne suis ni pro Tanor, ni pro Khalifa. Je ne veux pas être un pro Idrissa Seck, je suis pro Sénégal, pro projet. Je travaille pour porter, avec les forces émergentes, les forces nouvelles, une alternative politique. Je ne m’aligne pas derrière des gens, je m’aligne derrière un projet politique», a conclu l’ancien militant socialiste.
Avec Vox populi