Le désaveu est total.
Après le Premier ministre qui indique qu’il va désormais présider les rencontres avec les syndicats d’enseignants, ceux-ci déclarent ne plus vouloir du ministre de l’Education nationale comme interlocuteur. Pendant que la Fédération des enseignants du Sénégal (FEDER) réclame sa tête, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) met à l’index ses « carences » et indique ne plus vouloir lui parler.
«Il a atteint ses limites, d’ailleurs le Premier ministre a dit que pour les prochaines rencontres, il va les présider. Comme ce qui s’est passé en Guinée et ailleurs, le président de la République doit monter au créneau parce que la crise est complexe, elle est devenue très difficile et seul le Président peut apporter des réponses par rapport à cette crise. Le ministre de l’Education nationale ne peut plus être notre interlocuteur parce qu’il a atteint ses limites et c’est le Président qui doit régler cette crise car il ne peut pas faire moins que Me WADE», Abdoulaye NDOYE, Secrétaire général du CUSEMS.
WALFNet