La prochaine présidentielle est très mal partie.
Alors que le gouvernement se targue d’avoir réussi à réunir autour d‘une table les acteurs politiques pour discuter du processus électoral, l’opposition clame son scepticisme. Selon le comité directeur du PDS, qui s’est réuni ce jeudi 1er mars, les conclusions de ces concertations auxquelles les libéraux ont refusé de participer, ne l’engagent nullement. A la place, le parti libéral propose autre chose. «Notre parti ainsi que toute l’opposition conséquente exigent la mise en place d’une commission arbitrale consensuelle avec la présence de la majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile pour discuter de la question électorale avec un engagement solennel du président de la République de respecter les conclusions qui en seront issues», note le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
Selon le PDS, «cette exigence ne relève pas de la surenchère mais d’une volonté de dénouer toutes les entraves à notre démocratie afin d’obtenir des élections libres et transparentes. Ni le rapport des travaux sur le processus électoral ni les résultats de l’audit du fichier ne nous engagent. En effet, un audit du fichier électoral fait en l’absence de toute l’opposition significative et qui ne s’est même pas prononcée sur le retrait frauduleux de plus d’un million de cartes d’électeurs, de l’aveu même du ministre de l’intérieur, manque totalement de crédit pour emporter l’adhésion de l’opposition démocratique ».
WALFNet