Devant les femmes de sa formation politique, Ousmane Tanor Dieng a réitéré, hier, l’ancrage du Ps à la mouvance présidentielle.
«Notre libre appartenance à la coalition Bennoo Bokk Yaakaar relève d’une exigence de l’évolution démocratique», a-t-il déclaré. Le président du Haut conseil des collectivités territoriales ajoute : «c’est un instrument conçu, à un moment particulier de l’histoire de notre pays, pour la construction nationale, qui n’altère en rien notre identité propre». Selon le secrétaire général, cette expérience participe aussi de l’objectif de construction progressive d’une alternative politique crédible.
Justifiant sa position, il a rappelé l’histoire du parti qui, selon lui, «est un parti historique qui aura 70 ans, le 27 septembre 1948, correspondant à la démission du président Senghor de la Sfio, pour fonder le Bds. Il a aussi mis en exergue des propos de Senghor qui avait déclaré : Bien sûr, nous avons, de 1948 à 1960, année de l’indépendance, fait bien des concessions et changé plusieurs fois le nom de notre parti ; nous n’avons jamais abandonné ses traits essentiels de parti national et négro-africain, socialiste et démocratique».
Selon M. Dieng, ce processus s’est prolongé jusqu’au congrès de décembre 1976 qui a consacré le changement de sigle de l’Ups, devenu Parti socialiste. «Comme l’a si bien précisé le président SENGHOR, le parti socialiste ne s’est pourtant jamais départi de cette ligne d’orientation. Il reste plus que jamais chevillé dans ses valeurs, ses références idéologiques et doctrinales», a martelé le leader du Ps.
Lesoleil