Deux jours de grève totale, hier aujourd’hui, et boycott des activités pédagogiques. Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) récidive encore et promet de durcir le ton s’il n’y a aucun développement sur les deux points de revendications.
Après le dépôt de son préavis de grève, le 20 janvier 2018, le Saes avait demandé au Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne de convoquer une plénière pour discuter sur l’application de l’entente sur l’augmentation de la pension de retraite des enseignants du supérieur et l’application de la réforme des titres. Le coordonnateur du Saes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Ibrahima Daly Diouf, dit noter un statut quo sur leurs revendications depuis lors. « Nous n’avons reçu aucun signe du Gouvernement. Si rien n’est fait d’ici la semaine prochaine, nous allons aussi décréter 48 heures ou 72 heures de grève plus une autre action », a rappelé M. Diouf.
« L’année dernière, le Gouvernement avait convenu de l’organisation d’une Commission paritaire qui devait travailler sur cette question de la retraite pour savoir comment faire pour améliorer la pension de retraite des enseignants du supérieur. Nous avions fait des propositions allant dans le sens de cotiser plus pour gagner plus à la retraite. Nous avons accepté de cotiser plus, et trois modalités ont été proposées à l’issue de la commission qui était dirigée par le ministre du Budget, Birima Mangara », disait récemment le coordonnateur du Saes/Section Ucad.
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