Après la mort du pêcheur de Guet-Ndar, tué par balle samedi dernier, par des garde-côtes de la Mauritanie, l’armée mauritanienne s’explique.
Et c’est pour se laver à grande eau. « Au cours d’une mission de surveillance des pêches, une patrouille des Garde-côtes a intercepté dans la soirée du samedi 27 janvier 2018 dans la zone de Ndiago à la position (16 °06 N- 16°35 W) une pirogue sénégalaise qui péchait sans autorisation dans nos eaux territoriales. Sommée d’arrêter, la pirogue a refusé d’obtempérer aux mises en gardes répétées de l’équipage et s’est même rapprochée du bateau de surveillance dans l’intention d’entrer en collision avec lui en vue de l’endommager », explique l’Etat-major général des armées de la Mauritanie dans un communiqué.
Et l’armée du pays d’Abdel Aziz de mettre en exergue une légitime défense. « Dans le but d’immobiliser la pirogue, le patrouilleur a procédé aux tirs sur le moteur de la pirogue », ajoute le document. Qui poursuit : « il s’est avéré que l’un de ses neuf occupants a été touché et il succomba à ses blessures quelques temps après »
Selon l’Etat-major général des armées de la Mauritanie, en 2017, «62 opérations ont été opérées par les patrouilles de la Marine sans incident ». Avant de préciser que pour ce qui s’est passé samedi dernier « le comportement provocateur de l’équipage de la pirogue a été à l’origine de cet incident regrettable qui a eu pour conséquence la perte d’une vie humaine ».
WALFNet