Les travailleurs des collectivités locales, regroupés au sein d’une intersyndicale, ont décrété une grève générale de 72 heures qui a démarré hier, mercredi 24 janvier 2018.
Dans un mémorandum envoyé par le secrétaire général Sidya Ndiaye à la rédaction, les syndicalistes demandent la «mise en place urgente et sans délai de la Fonction Publique Locale», et la prise de mesures concrètes sur les 12 points de revendications. Cette grève, qui prendra fin le vendredi prochain, est lancée, lit-on dans le texte, pour obliger le gouvernement à respecter la loi n° 2011-08 relative au Statut général des fonctionnaires des collectivités locales votée depuis le 30 Mars 2011.
Les travailleurs des collectivités locales du Sénégal, réuni autour d’une intersyndicale, ont décidé de prendre à bras-le-corps leur destin. Selon le secrétaire générale, Sidya Ndiaye, le secteur sera paralysé durant ces trois jours à compter d’hier, mercredi 24 janvier 2018. Dans un mémorandum envoyé à notre rédaction, l’intersyndicale des travailleurs des collectivités locales exigent «la mise en place urgente et sans délai de la Fonction Publique Locale, avec l’extension du statut à tous les travailleurs des collectivités locales et la prise de mesures de 12 points distinctes ».
Parmi ces points, il y a le «Paiement des indemnités de départ à la retraite des agents redéployés et dont les communes d’accueil refusent d’obtempérer», la « Régularisation de la couverture maladie aux ayants droits victimes du redéploiement pendant la réforme de l’Acte 3 », « Réintégration des agents municipaux licenciés de manière abusive par le Maire de la Commune de Ourossogui et 9 autres questions allant tous dans le sens des accords signés avec l’Etat du Sénégal ».
De ce fait, considérant, la loi n° 2011-08 relative au Statut général des fonctionnaires des collectivités locales qui a été votée depuis le 30 Mars 2011, les travailleurs convoquent l’Etat du Sénégal autour d’une table pour discuter sur leurs droits acquis. De ce point de vue, les travailleurs, notent dans le mémorandum «la tenue sans délai du Conseil Interministériel, maintes fois promis par Monsieur le Premier Ministre, aux fins d’examiner tous les manquements constatés dans l’application de la réforme mais aussi et surtout de finaliser la seconde phase de l’Acte 3 renvoyée aux calendes grecques alors qu’elle nous semble la plus importante puisque devant régler la question des finances locales ». Outre cela, ils sollicitent «une audience avec son Excellence Monsieur le Président de la République» au cours de laquelle l’Intersyndicale «apportera la preuve que ce dossier a connu des lenteurs inadmissibles pour la matérialisation des engagements du Gouvernement».