Le député Ousmane Sonko n’en démord pas. Il affirme que la question de la dotation de 10 millions pour les frais d’installation des députés a été bien agitée.
«Oui je confirme que cette question, ainsi que celle des terrains des députés, ont été belle et bien abordées en conférence des présidents. Oui je maintiens que le Président Niass a affirmé que le montant était budgétisé et disponible, sous réserve de ne pas politiser l’affaire au risque de discréditer l’institution», écrit-il sur sa page facebook. «Oui je maintiens que des députés de la majorité comme de l’opposition m’ont approché sur la question. Oui je maintiens mon rejet total et ferme de ce que je considère comme un enrichissement sans cause», poursuit-il, ajoutant que si l’anticipation du débat a causé une «frousse» au point d’amener à renoncer à la distribution, tant mieux.
En conséquence, Ousmane Sonko défie le bureau de l’Assemblée nationale. Il l’invite, en lieu et place de son communiqué laconique, à venir débattre publiquement avec lui. «Je présenterai alors des preuves écrites de ce qui précède», dit-il, ajoutant que à chacune de ses sorties, depuis quatre ans qu’il est en politique, la «meute des répondeurs automatiques» de BBY se déchaîne dans de «ridicules tentatives de démentis» auxquels eux mêmes ne croient pas, comme des enfants pris la main dans le sac. «Et à chaque fois, la vérité, preuve à l’appui, a été de mon côté. Il en est de même cette fois-ci encore sur les 10 millions qu’on veut allouer aux députés sous le pompeux motif de ‘ticket entrant’», insiste Ousmane Sonko.
Walf Quotidien