Au mois de décembre, les Moscovites n’ont vu le soleil que 6 minutes, rapporte le « New York Times ». En France, le Nord aussi cherche le soleil.
« Il est mort, il est mort, le soleil. » Nicoletta le chantait, les Russes le vivent ! Ils peinent à voir la lumière du jour. Comme le rapporte le New York Times, Moscou n’a connu que 6 minutes d’ensoleillement au mois de décembre 2017. En comparaison, les Moscovites ont habituellement 18 heures de soleil, en moyenne, pour la même période. Il s’agit même du mois le plus sombre pour la capitale depuis que la ville a commencé à enregistrer les données météorologiques. Si de nombreux habitants se sentent déprimés, le journal américain liste d’autres raisons à ce triste moral : une économie stagnante, un trafic compliqué et la crainte, pour certains habitants, de voir Vladimir Poutine briguer un sixième mandat de président. « Quand ils entendent parler de cela, beaucoup de gens disent : Il est clair maintenant pourquoi j’étais déprimé », a déclaré Roman Vilfand, directeur du Service météorologique de Russie, cité par le New York Times.
En plus du manque d’ensoleillement, la Russie grelotte. Dimanche 14 janvier, la température a chuté à – 62 °C dans le village d’Oymyakon (Sibérie),rapporte RTL. De leur côté, certains habitants de cette bourgade qui en compte 500 ont même relevé une température de – 67 °C, soit seulement un degré de moins que le record de la température la plus froide enregistrée dans une zone habitée.
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