Correspondance : Alphousseynou Sonko et Samba Baldé, deux commerçants du marché de la «Zone lycée» de la commune de Kolda ont été victimes, entre mercredi et jeudi dernier, de cambriolage.
«Les bandits ont fait sauter les cadenas de ma cantine. Ils ont emporté avec eux quatre paquets de jumbo, dont le prix varie entre 23 mille et 24 mille francs Cfa l’unité. Ils ont aussi subtilisé mon argent, une somme de 150 mille francs, en plus de celle de ma mère que je gardais dans la boutique», détaille le boutiquier. Avant d’ajouter que les voleurs ont également emportés avec eux un carton de pots de lait.
La seconde victime a expliqué avoir perdu, lors de ce cambriolage, dix kilogrammes de sucre, en plus des sachets de condiments et autres produits alimentaires. Après avoir constaté le vol, les deux commerçants affirment s’être rendus au commissariat urbain de Kolda. «La police nous a demandé de leur communiquer tout nom de personne qu’on suspecte. Aucun policier n’est venu faire un constat. On travaille dans l’insécurité», soulignent les commerçants. Inauguré en 2016, le marché de la «Zone lycée», situé à la périphérie de la commune, n’est toujours pas éclairé. Ceci, malgré les promesses de la municipalité de l’éclairer. Pourtant, tout le circuit électrique a été installé, et les commerçants ont toujours exprimé la doléance d’électrification du marché. C’est la troisième attaque en moins d’une semaine dans la commune de Kolda. Jeudi, des hommes armés se sont attaqués, aux environs de 23 heures, à des employés d’une station d’essence située à la sortie de la ville de Kolda, sur la Nationale 6. Selon l’un des gérants, les braqueurs ont emporté avec eux une somme de 215 mille francs et d’autres effets appartenant à la station. Situé aussi dans la commune, le poste de santé de Gadapara a reçu, en début de semaine dernière, la visite de malfrats. Selon des témoignages, le vigile du poste de santé a été maitrisé, ligoté, avant d’être balancé dans un canal et vu sa modeste somme être emportée. A Kolda, notamment dans la ville, l’éclairage public fait défaut.
Baba MBALLO