C’est aujourd’hui que s’ouvre le procès de l’imam Alioune Ndao et ses 32 co-inculpés accusés de faits liés au terrorisme.
Le procès est le premier du genre depuis que le Sénégal a décidé de durcir son arsenal juridique en vue de lutter contre le phénomène du terrorisme qui n’épargne aucun pays. Même si les avocats veulent que leurs clients, en détention préventive depuis deux ans, soient jugés, ils n’apprécient pas la manière dont le procès est organisé. Ils dénoncent la violation de l’article 174 du Code de procédure pénale relatif à leur avis par le parquet.
En fait, le dossier a été enrôlé 24 heures après la prise de l’ordonnance de renvoi par le juge Samba Sall. D’après nos sources, certains conseils n’ont été informés de la tenue de l’audience que le jour de l’identification des accusés. Des griefs que la défense ne manquera pas de soulever devant les juges, aujourd’hui.
Pour rappel, dans cette affaire, il y a 33 accusés dont 3 dames. Ils répondront des faits d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, acte de terrorisme, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bandes organisées et complicité. Ils sont tous en prison, à l’exception d’un seul accusé qui a été placé sous contrôle judiciaire après son inculpation.
Avec Enquête