L’année scolaire 2017-2018 ne sera pas du tout tranquille pour le gouvernement. Les menaces de perturbations fusent de partout.
Et la dernière en date est celle du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss) qui a déposé un préavis de grève, depuis lundi dernier. Ce syndicat est très déterminé à aller au front avec le gouvernement tant que ce dernier n’honore pas ses engagements vieux de quatre ans. En conférence de presse, hier, le secrétaire général de ce syndicat, Saourou Sène, souligne que cette année sera soit une année de résolution des points du protocole d’accords ou une année chaotique. «Cette année, nous sommes prêts à tout pour faire avancer nos revendications. Nous allons nous battre parce que, le gouvernement du Sénégal a décidé de mettre l’école sénégalaise et façon irréversible dans une dynamique de lutte, malgré notre volonté affichée depuis l’année dernière de rompre avec le cycle de perturbations observé depuis des décennies», souligne M. Sène. Ce dernier constate un refus systématique de l’Etat de progresser dans la concrétisation des accords obtenus dont la portée pédagogique pour l’école sénégalaise est reconnue de tous. Lui emboîtant le pas, le chargé des revendications, Youssouph Thiéllo, affirme qu’ils ne veulent pas que l’année 2018 soit gravée dans l’histoire des mouvements syndicaux. «On a connu mai 68, l’année blanche de 1988 et nous voulons que l’histoire se répète pour cette année. La balle est dans le camp du gouvernement du Sénégal parce qu’il ne manifeste aucune volonté pour respecter ce qu’il avait signé avec les organisations syndicales», peste Youssouph Thiéllo.
WALF