Les choses s’annoncent mal pour le pouvoir et la majorité parlementaire. Le chef de l’opposition à l’Assemblée nationale a claqué la porte de la vice-présidence de la commission ad hoc chargée d’examiner la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall.
Le président du groupe parlement de l’opposition, Liberté et Démocratie, Madické Niang, a démissionné de son poste de vice-président de la commission ad hoc chargée d’examiner la levée de l’immunité parlementaire du député-maire de Dakar, Khalifa Sall. Cette démission n’est pas une surprise, si l’on sait que Madické Niang et les autres députés de l’opposition avaient décidé de boycotter la mise en place de cette commission. Le président du groupe parlement de l’opposition, Liberté et Démocratie, avait fait appel au règlement pour demander l’ajournement de la plénière. Mais le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, avait catégoriquement rejeté cette requête. Tous les députés de l’opposition comme un seul homme, se sont alors levés pour exiger l’appel au règlement.
Toutefois, cette démission de Madické Niang de son poste de vice-président de la commission ad hoc ne risque pas de freiner la machine judiciaire et parlementaire mise en branle par le pouvoir pour juger le maire de la capitale. En effet, toutes les requêtes introduites par ses avocats pour le faire sortir de prison sont systématiquement rejetées par la Cour suprême qui a rejeté jeudi 31 août sa demande de liberté provisoire liée à son immunité parlementaire. Khalifa Sall, est en prison depuis le mois de mars 2016 pour détournement de deniers publics.
WALF