Très proche du défunt Khalife, Sidi Lamine NIASS a beaucoup peiné à masquer ses émotions suite au rappel à Dieu de son frère ainé.
Sur les ondes de Walf Fm, il est notamment revenu sur les dernières volontés d’El Hadji Ibrahima NIASS qui, selon lui, avait déjà fait ses adieux lors de la dernière ziarra à Leona Niassène.
«Il souhaitait que la mosquée que les khalifes lui ont léguée soit davantage élargie. Après la fin des chantiers de la mosquée, un soir, il se demandait s’il serait présent à la prochaine ziarra (pèlerinage annuel de Léona célébré en mars dernier, ndlr). Donc, il avait fait ses adieux depuis la dernière ziarra, au mois de mars après la finition de la mosquée (…). Il a donc accompli sa mission. Cet adieu rappelle celui du Prophète (PSL) à Arafat. El Hadji Ibrahima NIASS a complété la mission de son père. Il a achevé la mosquée, laissé des viatiques, de bons comportements et des connaissances au monde pour réussir dans la vie», confie le PDG du groupe Walfadjri.
Revenant sur les derniers moments de l’illustre disparu, Sidi Lamine NIASS renseigne que son frère a tout fait pour ne pas inquiéter son entourage durant sa maladie. Selon lui, il n’a cessé de tranquilliser ceux qui venaient s’enquérir de son état de santé. «Il nous donnait toujours de bons espoirs, alors qu’il était alité. De même, certaines rumeurs l’ont donné pour mort durant le dernier Ramadan, mais son heure n’était pas encore venue. A Paris, il y a de cela deux mois, il me rassurait qu’il mange et dort bien. C’est de ces manières qu’il nous rassurait. Sa maladie a été longue et a duré, mais il l’a toujours prise avec philosophie. Au finish, il nous a légué des prières, des connaissances et des vertus», explique-t-il.
S’arrêtant sur quelques-unes des nombreuses qualités d’El Hadji Ibrahima NIASS, Sidi Lamine met surtout l’accent sur le travailleur chevronné. «Il était dans le transport, le commerce (…) car il disait souvent qu’il ne suffisait pas seulement d’être savant et d’avoir des disciples. Il avait ses champs et investissait beaucoup dans les autres secteurs. Il y a beaucoup de choses à dire sur lui», rappelle-t-il non sans indiquer qu’il «était toujours au service des talibés».
WALFNet