Le coordonnateur national du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) n’est pas fier de son statut de député. Invité de jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm ce dimanche, El Hadji Issa SALL trouve que l’affaire Khalifa SALL a davantage décrédibilisé la représentation nationale, en faisant de ses membres des patins.
«Ce qui m’étonne, c’est le fait que le président de l’Assemblée nationale soit au courant de la lettre du Procureur de la République depuis le 28 septembre et pendant ce temps, il n’a parlé à personne de cette lettre. On est député, mais on baisse la tête en allant à l’Assemblée nationale. Malgré tout ce que nous sommes en train de faire, des lettres que nous écrivons, des interpellations que nous faisons, mais nous savons que cette immunité sera levée », se résigne le député non inscrit qui croit savoir que les dés sont déjà pipés.
Rappelant la lettre qu’il avait adressée à Moustapha NIASSE pour l’arrêt des poursuites contre Khalifa SALL, El Hadji Issa SALL déplore l’attitude du président de l’Assemblée nationale.
« L’Assemblée nationale n’a rien fait jusqu’à ce que j’entende, par presse interposée, que le Procureur de la République a déposé une lettre datant du 28 septembre que personne n’a jamais vu. On n’a fait que lire ou parler de la date du 28 septembre. Moi, je me pose des questions, soit ma lettre est déposée avant celle du Procureur de la République transmise par le ministre de la Justice. Et, ils se sont basés sur ma lettre pour déposer la leur parce que nous avons convoqué le même article 52 qui parle de la levée de l’immunité ou de la suspension des poursuites. Car, moi, j’ai pris la partie qui parle de la suspension des poursuites pendant qu’eux, ils ont pris celle parlant de la levée de l’immunité parlementaire», déclare le responsable du PUR.
WALFNet