Le maintien du député-maire de Dakar Khalifa SALL continue d’alimenter les débats.
Dans les colonnes du journal «Vox Populi », Me Assane Dioma NDIAYE estime que c’est «encore un rendez-vous avec l’histoire raté par notre justice ». Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, l’avocat à la Cour soutient que l’immunité parlementaire est une «immunité fonctionnelle » qui s’attache, avance-t-il, à la personne du parlementaire et que celle-ci l’acquiert dès l’officialisation de son élection. Pour lui, il s’agit de dresser un barrage contre toutes les éventuelles pressions ou menaces venant du pouvoir Exécutif, ainsi que du pouvoir Judiciaire, sauf dans certaines circonstances limitativement énumérées par la Constitution. «Comment comprendre que des juges tous aussi jaloux de leur indépendance fonctionnelle garantie par le principe de l’inamovibilité puissent dénier à un parlementaire mutatis mutandis le même principe qui assure l’indépendance fonctionnelle de ce dernier ? », s’interroge-t-il.
WALFNet