A l’instar de Pape DIOP, le leader de Les Démocrates réformateurs/Yessal est pour le financement des formations politiques.
Selon Modou DIAGNE Fada, c’est un sujet qui a régulièrement fait objet de discussion au sein de son parti. A l’en croire, c’est une pratique qui se fait ailleurs et qui porte ses fruits.
«A chaque fois que nous avons eu l’occasion, nous avons parlé de cette question. Parce que, il nous est donné l’occasion à plusieurs reprises de séjourner en Côte d’Ivoire, au Burkina, au Togo pour superviser des élections législatives ou présidentielles. Et, à chaque fois, nous notons l’importance du financement public et direct des partis politiques, parce que ça renforce la démocratie », explique le député non inscrit, dans les colonnes de Sud Quotidien qui instaure le débat sur la question du financement des partis politiques.
D’après Modou DIAGNE Fada, financer les partis permet aussi de les contrôler. « Aujourd’hui, nous parlons de millions distribués à des partis (tontines des chefs d’Etat WADE et SALL, Ndlr), à des hommes politiques, sans aucune forme de transparence. Si les partis étaient financés, ils auraient à faire face à la Cour des comptes, à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et on comprendrait bien comme certains partis sont financés ». Autant de considérations qui l’amènent à adouber le financement des partis.
«Je fais partie des leaders politiques qui appellent à un financement direct des partis politiques, en tenant compte de leur score aux élections législatives ou municipales pour pouvoir avoir une bonne clé de répartition en direction des différentes formations politiques qui ont accepté de participer aux jeux électoral», explique l’ancien responsable du PDS.
WALFNet