L’Assemblée nationale a décidé d’adopter désormais “le principe du quart d’heure”, correspondant à une période d’attente de 15 minutes avant le début de ses plénières, quel que soit le nombre de députés présents, sauf si un quorum statutaire est requis par la nature des débats.
“Si vous êtes d’accord, nous allons l’appliquer et si on vous convoque à 11 heures, nous allons attendre jusqu’à 11 heures 15 mn, et quel que soit le nombre de députés présents, s’il n’y a pas un quorum statutaire qui est exigé, nous commençons les travaux”, a proposé le président de l’Assemble nationale, Moustapha Niasse.
Cette proposition a été accueillie par des applaudissements de la part des députés qui l’ont adopté à la majorité, lors de la clôture de la session extraordinaire de la XIIIe législature (2017-2022), marquée selon lui par “la présence massive” des députés.
Suivant le principe du quart d’heure pédagogique, “les retardataires vont nous rejoindre et prendront le train en marche à la gare suivante, mais le train n’attendra plus au-delà de 15 mn’’, a expliqué le président de l’Assemblée nationale.
“Je voudrais vous remercier, parce que nous sommes en début de législature et ce souhait que vous prenez pour être là massivement, c’est un signe qui annonce la qualité des travaux qui est notre soucis partagé, mais surtout la densité et la profondeur de nos débats”, a souligné Moustapha Niasse.
Il a adressé ses “félicitations” au gouvernement, au personnel de sécurité ainsi qu’aux membres de l’institution qui travaillent tous “pour que les documents soient élaborés, saisis, tirés et mis à disposition à temps”.
“Je remercie aussi la presse nationale et internationale qui suit nos travaux et qui en rend compte dans la totale liberté des uns et des autres d’exprimer leurs visions, leurs analyses, leurs perceptions, leurs compréhensions et l’assimilation des idées que nous échangeons avec l’opinion publique et entre nous”, a-t-il dit.
Au terme de son discours de clôture de la séance plénière, le président de l’Assemblée nationale le bureau de l’institution “se réunira dans les prochains jours pour fixer la date d’ouverture de la session ordinaire unique 2017-2018”.
Cette réunion “doit s’ouvrir chaque année à la mi-octobre et clôturée au plus tard le 30 juin de l’année qui suit, selon la loi”, a précisé le président de l’Assemblée nationale.
Texte APS