La coalition Manko Taxawu Senegaal survivra-t-elle à sa débâcle électorale lors des dernières législatives ?
Si elle y parvient, ce sera sans compter sur certaines formations politiques qui ont d’ores et déjà pris leurs distances. En effet, après Malick GAKOU qui a décidé de candidater à la présidentielle de 2019, la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) a aussi pris ses distances par rapport à ladite coalition. Pour les responsables de ce mouvement affilié au Parti socialiste, il est question de recouvrer toute leur liberté d’action, de pensée et de mouvement. Babacar DIOP et Cie fondent leur argumentaire et leur positionnement sur la participation de la Coalition Manko Taxawu Senegaal aux élections législatives du 30 juillet dernier. «La Coalition Manko Taxawu Senegaal doit s’en prendre à elle-même. En vérité, cette coalition n’en était pas une, elle a tourné autour d’un petit groupe qui pensait forger une légitimité à travers l’emprisonnement de Khalifa SALL. Cette Coalition manque de transparence et de cohérence dans sa démarche. Elle n’a ni projet ni structures politiques solides. Les investitures ont été faites dans le copinage et le clientélisme sans aucun critère politique, à part celui d’être l’ami de Khalifa SALL ou membre de son cabinet. Aucun critère politique valable n’a déterminé les investitures de Manko. Tout se déroule entre les mains d’un quarteron de Dakarois qui pensent que le Sénégal se limite entre la Médina, Mermoz-Sacré-cœur et l’Hôtel de ville. (Ce groupe) a décidé pour des milliers de militants sans leur demander leur avis. Il a refusé de rendre compte de ces décisions aux militants engagés dans la bataille depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, il refuse d’évaluer le scrutin du 30 juillet 2017, sous prétexte que Khalifa SALL est en prison. Il a reproduit ce qu’il reprochait à Ousmane Tanor DIENG», note la JDS après une réunion de son Bureau exécutif.
WALFNet