Les rares traces de Galandou DIOUF, dans le monde internet, sont à retrouver dans Wikipédia qui dit à son sujet :
«Galandou Diouf, né le 14 septembre 1875, à Saint-Louis (Sénégal) et mort le 6 août 1941, était un homme politique sénégalais, parlementaire à la Chambre des députés française.
Né en 1875 à Saint-Louis (Ndar) d’une famille musulmane (d’un père sérère et d’une mère wolof), Galandou Diouf suit une scolarité dans une structure catholique et entreprend une carrière d’enseignant puis d’employé.
En 1909, il est le premier élu africain depuis le début de la colonisation, il représente la commune de Rufisque (Teunggèdj) au Conseil général de Ndar, alors capitale de l’Afrique francophone. Il est élu député du Sénégal en 1934 (fin en 1941). Il est alors soutenu par une coalition comprenant les Mourides, les cultivateurs et les anciens combattants.
Il devient maire de Rufisque en 1919. Défenseur de l’égalité africaine et opposant à la discrimination, il collabora au journal La Démocratie. Fondateur du journal Le Sénégal et parrain de Blaise Diagne, il fut vite supplanté par celui-ci puis continua néanmoins à collaborer avec lui et le soutint jusqu’en 1928. À la mort du député en 1934, Ngalandou Diouf est élu au Palais-Bourbon ».
Pourquoi le premier élu africain passe inaperçu ?